Du nouveau pour l'ASBL et l'hélico médicalisé de Bra !

Un nouveau look, une nouvelle dénomination, une identité plus forte que jamais !

Et la volonté d'être exclusivement au service de la population, dans le respect du but désintéressé poursuivi par le fondateur, le docteur Luc Maquoi !

Certes, on sera encore nombreux à faire référence à Bra, à l'hélico de Bra, à l'hélico du Docteur Maquoi quand on verra l'hélico passer au-dessus de nos têtes. Mais on s'habituera vite à la nouvelle dénomination du service, le Centre Médical Héliporté ou à son acronyme CMH.

Lors de la conférence de presse de ce vendredi 24 septembre 2010, il a été bien évidemment question de l'implantation d'un hélico pour desservir notamment  le sud de la Province mais aussi le sud de la province de Namur.

S'il devait y avoir un second hélico médicalisé, c'est à Bertrix qu'il devrait être idéalement localisé, ont souligné Philippe Miermans et Olivier Pirotte, au nom de l’ASBL.

"Idéalement", si l'on veut tenir compte des zones à desservir, du meilleur choix opérationnel et d'une répartition efficace des zones à couvrir par les deux hélicos.

Bien sûr, nul n'ignore que ce qui est idéal n'est pas toujours compatible avec le réalisme politique ni avec l'appétit d'un certain lobby libramontois.

Le CMH a ses exigences et ses principes d'action. C’est en les respectant et fort de son expertise et de son ancrage populaire (que l’on mesure notamment  grâce aux dons et aux cartes de soutien), qu'il répondra au cahier des charges de l’Intercommunale Vivalia (si on en voit la couleur un jour…).

(ce 24 septembre 2010, l'équipage de l'hélico était composé de Jean-Louis Godeaux, notre plus ancien pilote, du médecin spécialiste Bruno Hanchard et de l'infirmière spécialisée en soins d'urgence Laurence Clément)

L'hélico est 3 fois plus rapide qu'une ambulance terrestre. Il faut être de bien mauvaise foi pour affirmer le contraire. Il présente, pour la prise en charge de cas lourds, dans des zones rurales mal desservies en aide médicale urgente, une garantie de rapidité, de sécurité et d'encadrement médical et technologique à nulle autre pareille.

C'est une évidence que les spécialistes du SP Santé publique et de l'urgence (sauf l'un ou l'autre) reconnaissent aujourd'hui.

D’aucuns n’abandonnent pas l’idée de localiser l’hélico médicalisé « dans » un hôpital prétextant que son équipe médicale et infirmière sera disponible pour effectuer d’autres tâches.

N’est-ce pas oublier que l’intérêt d’un hélico médicalisé, c’est la disponibilité immédiate de son équipe avec un départ dans les 4 minutes qui suivent l’appel du 112 ?

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…

Souvent, quand je pense à la frilosité des uns et aux tergiversations des autres, je ne peux m’empêcher d’avoir un réflexe égoïste : de toute façon, dans le nord de la Province de Luxembourg et dans les zones limitrophes, on l’a, notre hélico médicalisé, le Spirit of St-Luc 3 et il fait ses preuves tous les jours !

J. Gennen, 5 octobre 2010


(Ce qui fait la force de Bra, enfin, du CMH comme il faut dire aujourd'hui, c'est aussi son ancrage populaire. Ce dimanche 3 octobre 2010, j'étais à Wibrin pour recevoir un chèque de 1650 euros pour le Centre Médical Héliporté. Merci aux comitards du "Réveil des macralles" et aux organisateurs du jogging "Géna et Magonette" dont certains figurent sur la photo!)

(Olivier Pirotte et Olivier Lambert ont, avec Philippe Delhez (agence Brandfirst) piloté l'opération "communication" du Centre Médical Héliporté)


(L'ASBL de Bra (le Centre Médical Héliporté) ne serait rien sans une équipe administrative et des volontaires dynamiques comme Natacha Detrooz, Dominique Winand et Marie-Rose Fack...)

Photo du moment

Agenda

  • 07-04-2013

    C’était le dimanche 7 avril 2013. Jean Maquoi, le frère du docteur Luc Maquoi à l’origine du Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne, ne cachait pas sa joie et son émotion : le soleil et près de 2000 personnes avaient répondu à l’invitation de son comité organisateur.

    Plus de 850 repas ont été servis à cette occasion !

    Jean Maquoi et son équipe peuvent compter sur 130 bénévoles, sur la collaboration des pompiers de Hamoir et de la police fédérale de même que sur l’aide d’entreprises de transport et d’autres firmes de la région.

    L’intégralité des bénéfices de cette belle manifestation est versée au CMH de Bra-sur-Lienne.

  • 04-01-2013 - 30-01-2013

    Le CMH de Bra-sur-Lienne a les honneurs d’une exposition photographique « Au coeur d’une zone rouge », à la Maison du Tourisme du Pays de Herve.

    On peut y admirer les superbes photos réalisées par Valentin Bianchi lors d’interventions réelles du CMH (en 2012, le CMH est intervenu plus de1000 fois !).

    Excellente idée que cette belle exposition car elle fait vivre au quotidien et sur le terrain les interventions d’un trio de choc : le médecin spécialiste, l’infirmier spécialisé en aide médicale urgente ainsi que le pilote de l’hélico.

A votre bonne attention

  • Voici quelques informations communiquées par le CMH de Bra-sur-Lienne.

    Trois interventions héliportées par jour !

    Au cours de l’année 2012, le Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne a réalisé 1028  missions par hélicoptère à la demande du 112.

    Pour la seconde année  consécutive, le CMH dépasse le seuil des 1000 interventions héliportées. Cette donnée confirme la place de l’hélicoptère dans les moyens de secours disponibles en Belgique.

  • Le best-seller surprise qui secoue la Flandre enfin traduit en français

    « Comment osent-ils ? La crise, l’euro et le grand hold-up » de Peter MERTENS (président du PTB) en collaboration avec David Pestieau, avec une préface de Dimitri Verhulst (Auteur de La merditude des choses). Quelques syndicalistes l’ont déjà lu et vous le recommandent.

    « Peter Mertens, comme nous, a raison de s’étrangler d’indignation dans son livre sur “La crise, l’euro et le grand hold-up”. (…) Oubliés le sauvetage des banques, les causes de l’endettement et de la crise. Ils ont réussi a retourner la situation et ils essaient maintenant de nous convaincre que tout cela, c’est notre faute : on gagne “trop”, notre sécu est “trop généreuse”, nos pensions “impayables”, nos services publics “pléthoriques”, nos chômeurs “paresseux”. (…)

  • Je lis sur ma page d’accueil Facebook les témoignages de Renée Gaspard, Patrick Davin, Gaston Blanchy, Jean-Claude Marcourt, Jean-Pierre Alexandre, Nathalie Bailly, André Brunelle, Christelle Thomas et de tant d’autres.

    Que dire encore ? Nos pauvres mots ne peuvent pas suffire devant ce terrible drame et tant de souffrance…

    Nous ne pouvons qu’exprimer notre révolte mais aussi notre empathie, notre solidarité. Au moins, elles n’ont pas de frontière même linguistique !
    J.G., 14 mars 2012

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